Chères Amies, Chers Amis, Chers
Partenaires, Chères Collaboratrices, Chers
Collaborateurs, Chères Consœurs,
Chers Confrères, Chers Toutes et Tous
Oui je suis
en retard ! Mea culpa. Comment imaginer vous présenter mes vœux de 2015
sans avoir attendu les résultats de cet événement majeur, du nord de l’Afrique,
que sont les premières élections présidentielles démocratiques de l’histoire de
la Tunisie. J’en suis très fier. Les Tunisiens l’ont fait alors que certains
avaient déjà rangé la « révolution du jasmin » dans la rubrique
« hiver arabe ».
Bravo et
félicitations ! Mais ne perdons pas de vue que le plus dur reste à venir
pour cette jeune démocratie tant les défis économiques sont importants en cela
l’année 2015 sera déterminante.
Mon ami, le
caricaturiste Algérien HIC avait anticipé quelque peu le résultat de cette
élection depuis quelques mois, en y ajoutant sa touche personnelle pour nous
rappeler qu’en Algérie, nous vivons un processus complexe pour lequel Je n’ai pas trouvé meilleurs
expression d’appréhension que celle d’un ancien chef du gouvernement, que je me
permets de paraphraser tant la justesse de ses mots m’a frappée : « …Alors que les défis
s’amoncellent à sa porte, l’Algérie, comme sourde aux mutations géopolitiques,
socioéconomiques et éco-culturelles de son environnement, reste agrippée à ses
querelles domestiques stériles et perd chaque jour un peu plus des moyens de
peser sur son destin, laissant aux forces extérieures toute latitude de façonner
l’avenir de notre pays… à nos dépens… ». Tout est dit !
Sur fond de crise pétrolière et d’incertitudes tant politiques
qu’économiques, J’ose malgré tout espérer que l’année 2015 sera l’année du sursaut de
l’Algérie, porté par une jeunesse au potentiel insoupçonné mais aussi par une
élite avertie et engagée.
Mes vœux seraient incomplets sans exprimer mon soutien
indéfectible et ma solidarité à l’écrivain Kamel Daoud, stupidement menacé par
l’obscurantisme qui sévit dans nos régions.
Bonheur, Santé et Prospérité à tous. Pour une autre Algérie, pour
un autre Maghreb et pour une autre Méditerranée.
NB : comme tous les ans, je
n’oublie évidemment pas de vous écrire
en vert, vous rappelant vos obligations environnementales.