Maghreb Economie et Démocratie (MED)
Partager, échanger les idées et les points de vue autour de la concrétisation du rêve tant attendu par les populations du Maghreb. Un Maghreb sans frontières, un Maghreb démocratique et un Maghreb économiquement intégré. La référence à l'arabité (ce n'est pas l'union du Maghreb arabe) a été volontairement occulté pour laisser s'exprimer toutes les facettes de la culture maghrébine sans exclusion aucune. "Fais ce qui te rend digne d'être heureux" Emmanuel Kant
Rechercher dans ce blog
dimanche 3 juin 2018
mercredi 18 novembre 2015
Le retour du Boomerang
By jean-François Bayart in Libération
Les origines de ce 13 novembre sont aussi à chercher du côté de la politique étrangère de l’Europe et de la France ces quarante dernières années. La démission de l’Europe sur la question palestinienne, l’occasion manquée avec la Turquie que l’on aurait pu si facilement arrimer à l’UE, l’alliance de la France avec les pétromonarchies… sont autant d’erreurs qui n’ont fait qu’aggraver le désastre et nourrir rancœur et radicalisation au Proche-Orient.
Au-delà de la polémique électoralement intéressée, et
assez indigne, sur les mesures de sécurité prises, ou mal prises, par le
gouvernement, la classe politique, les médias, l’opinion elle-même
devraient s’interroger sur leurs responsabilités de longue durée dans le
désastre que nous vivons. Celui-ci est le fruit vénéneux d’un
enchaînement d’erreurs que nous avons commises depuis au moins les
années 1970, et que nous avons démocratiquement validées dans les urnes à
intervalles réguliers.
La démission de l’Europe sur la question palestinienne, dès lors que sa diplomatie commençait là où s’arrêtaient les intérêts israéliens, a installé le sentiment d’un «deux poids deux mesures», propice à l’instrumentalisation et à la radicalisation de la rancœur antioccidentale, voire antichrétienne et antisémite. L’alliance stratégique que la France a nouée avec les pétromonarchies conservatrices du Golfe, notamment pour des raisons mercantiles, a compromis la crédibilité de son attachement à la démocratie – et ce d’autant plus que dans le même temps elle classait comme organisation terroriste le Hamas palestinien, au lendemain de sa victoire électorale incontestée. Pis, par ce partenariat, la France a cautionné, depuis les années 1980, une propagande salafiste forte de ses pétrodollars, à un moment où le démantèlement de l’aide publique au développement, dans un contexte néolibéral d’ajustement structurel, paupérisait les populations, affaiblissait l’Etat séculariste et ouvrait une voie royale à l’islamo-Welfare dans les domaines de la santé et de l’éducation en Afrique et au Moyen-Orient.
La démission de l’Europe sur la question palestinienne, dès lors que sa diplomatie commençait là où s’arrêtaient les intérêts israéliens, a installé le sentiment d’un «deux poids deux mesures», propice à l’instrumentalisation et à la radicalisation de la rancœur antioccidentale, voire antichrétienne et antisémite. L’alliance stratégique que la France a nouée avec les pétromonarchies conservatrices du Golfe, notamment pour des raisons mercantiles, a compromis la crédibilité de son attachement à la démocratie – et ce d’autant plus que dans le même temps elle classait comme organisation terroriste le Hamas palestinien, au lendemain de sa victoire électorale incontestée. Pis, par ce partenariat, la France a cautionné, depuis les années 1980, une propagande salafiste forte de ses pétrodollars, à un moment où le démantèlement de l’aide publique au développement, dans un contexte néolibéral d’ajustement structurel, paupérisait les populations, affaiblissait l’Etat séculariste et ouvrait une voie royale à l’islamo-Welfare dans les domaines de la santé et de l’éducation en Afrique et au Moyen-Orient.
mardi 10 novembre 2015
Peut-on « sortir de l’Histoire » en Algérie ?
By Kamel Daoud in Impact24info
Retour du Liban. Dans ce pays, une loi étonnante de la vie : la précarité crée la vie, justement. Colonisé trente ans par les Moukhabrates syriennes, piégé par l’Iran et le Hezbollah, séquestré par Israël, paralysé par la peur et les snipers, ce pays est vivant. Scandaleusement. Avec cet élan et ce désir vif que la mort ou la finitude donnent à certains : l’envie de faire du moment présent une poignée de blé. Cela vous frappe quand vous êtes un petit-fils de la décolonisation.
mardi 3 novembre 2015
AITA News mon interview datant de 2007 proposant une vision Algérie ... reprise par le CNES en 2015 !
Interview ALTA News (AN)
AN
Monsieur
Slim Othmani vous êtes certes industriel en agroalimentaire mais votre
engagement et votre contribution à l’amélioration du climat des affaires en
Algérie, ne sont plus à prouver. Vous avez maintes fois évoqué la vision de
« L’Algérie Hub Energétique de la Méditerranée et de l’Afrique
Sub-saharienne » ceci lors de diverses rencontres, séminaires et autres.
Certes l’idée n’est peut-être pas nouvelle mais ce qui la différencie des
autres approches c’est le mot Vision qui lui donne une autre dimension.
lundi 21 septembre 2015
La situation économique en Algérie et la construction Maghrébine ....
Slim Othmani in Medi 1 le Samedi 19 Septembre 2015
Commencer l'écoute à la 20 ème minute de l'émission....
http://www.medi1.com/player/player.php?i=7324213
Commencer l'écoute à la 20 ème minute de l'émission....
http://www.medi1.com/player/player.php?i=7324213
mardi 1 septembre 2015
L'Algérie n'est pas vaccinée contre l'islamisme, mais contre la démocratie
By Boualen Sansal in El Watan
Vous venez de signer un nouveau roman pour la rentrée littéraire sous le titre 2084, en référence à l’univers totalitaire orwellien. Un roman d’anticipation d’une société de soumission à l’ordre obscurantiste de l’Abistan. Le monde, selon 2084, deviendra-t-il réalité comme dans Big Brother ?
lundi 29 juin 2015
Lumières Sacré ...
By Halim Faidi in El Watan
Le mois dernier, à l’invitation du maire de Tunis et président de la
fondation des villes tunisiennes, je suis invité à partager mon approche
et mon expertise sur l’avenir des tissus anciens arabes. Tout le monde
sait à quel point La Casbah d’Alger est un baromètre.
Le congrès mondial Medinas 2030 est abrité à l’Hôtel de Ville et j’y
suis convié pour parler d’Alger. Je développerai ce sujet par ailleurs
dans un témoignage futur. C’est un sujet assez vaste pour tout le monde
et, pour moi, trop sensible pour que je fasse l’économie du recul.
Pour l’heure, je viens partager avec les lecteurs et lectrices une expérience plus éphémère, mais ô combien intéressante et, à mes yeux, essentielle que mes occupations, dès mon retour, m’ont empêché de relater.
Pour l’heure, je viens partager avec les lecteurs et lectrices une expérience plus éphémère, mais ô combien intéressante et, à mes yeux, essentielle que mes occupations, dès mon retour, m’ont empêché de relater.
lundi 11 mai 2015
L'art de Détruire
By Nour-Eddine Boukrouh in Le Soir d'Algérie
noureddineboukrouh@yahoo.fr
L’histoire que je vais vous raconter (pas celle de la grenouille, laissée à la fin) est authentique. Même si vous ne me croyez pas, vous ne sauriez ni ne pourriez récuser sa véracité, car une fois que vous l’aurez entendue, elle se diffusera en vous comme une lumière répandant ses photons dans tous les recoins de votre être ; réveillera en vous une histoire approchante ou éclairera sous un jour nouveau quelque chose de déjà vu, entendu, pensé ou fait à un moment ou un autre de votre existence.
lundi 6 avril 2015
La Possibilité d'une Tunisie .....
Avant de vous laisser savourer la lecture de cet article qui parle autant d'Algérie que de Tunisie permettez moi cette digression suite au commentaire de journaliste Chawki Ammari qui a dit "pour produire en Algérie il faut toujours attendre l'autorisation de quelqu'un qui ne produit rien"
By kamel Daoud in Le Quotidien D'Oran
Les Tunisiens sont sévères avec leur révolution : elle va mal, fait mal, est mal faite. Le pays est en difficulté, n'a pas beaucoup d'argent et les petits Benali repoussent doucement à l'ombre des indécisions. Aux yeux de l'Algérien passant, cela fait un peu sourire car le désenchantement chez nous dure depuis 53 ans presque. Là où en Tunisie, la désillusion est si jeune (trois ans) qu'elle en ressemble à un caprice. Que leur dire ? Tout : qu'ils ne savent pas ce que vaut, au change du symbole, leur révolution encore vive dans le désastre de ladite «arabité», c'est le seul pays qui prouve encore qu'il y a de l'espoir. On ne leur répètera jamais assez car les Tunisiens ont peu conscience de leur reflet dans nos déserts. Il faut encore et encore leur répéter qu'ils doivent réussir car cela implique pour nous la possibilité d'une île. Sinon, nos dictateurs auront raison. Déjà qu'en Algérie, l'exemple libyen et syrien ou égyptien assure la survie miraculeuse d'un régime qui est allongé comme Moubarak, fou comme Kadhafi, violent comme Bachar, rusé comme Ali Salah.
Inscription à :
Articles (Atom)