By Michel Eltchaninof in Philosophie Magazine Fev 2011
En chine, les théoriciens du retour à confucius expliquent que l'élection démocratique des dirigeants à l'issue d'une compétition électorale n'est pas à la hauteur des enjeux internationaux.Au contrire un système recrutant les experts politiques sur concours permettrait de mieux prendre en compte les intérêts globaux que le font nos démocraties.
De leur côté les idéologues du Kremlin ont créé la notion de "démocratie dirigée", seule à même, selon eux, de faire vivre un vaste pays qui n'a jamais connu la liberté. Elle justifie la mainmise sur les medias, la marginalisation de l'opposition et la lutte contre l'émergence d'une société civile. En décembre dernier, Vladimire Poutine, répondant aux accusations "d'oligarchie dirigée par les services de sécurité" portées par un officiel américain et révélées par WikiLeaks, s'est même offert le luxe de remettre en question le caractère démocratique des Etats-Unis. Un pays où le Président peut être désigné par les grands électeurs, sans représenter la majorité des suffrages serait moins démocratique, d'après Poutine, qu'une nation, comme la Russie, où le chef de l'Etat est élu au suffrage universel direct.
L'usurpation du titre démocratique par les pays communistes, les "démocraties populaires" n'était qu'une répétition. La guerre idéologique pour la crédibilité mondiale commence aujourd'hui.
En chine, les théoriciens du retour à confucius expliquent que l'élection démocratique des dirigeants à l'issue d'une compétition électorale n'est pas à la hauteur des enjeux internationaux.Au contrire un système recrutant les experts politiques sur concours permettrait de mieux prendre en compte les intérêts globaux que le font nos démocraties.
De leur côté les idéologues du Kremlin ont créé la notion de "démocratie dirigée", seule à même, selon eux, de faire vivre un vaste pays qui n'a jamais connu la liberté. Elle justifie la mainmise sur les medias, la marginalisation de l'opposition et la lutte contre l'émergence d'une société civile. En décembre dernier, Vladimire Poutine, répondant aux accusations "d'oligarchie dirigée par les services de sécurité" portées par un officiel américain et révélées par WikiLeaks, s'est même offert le luxe de remettre en question le caractère démocratique des Etats-Unis. Un pays où le Président peut être désigné par les grands électeurs, sans représenter la majorité des suffrages serait moins démocratique, d'après Poutine, qu'une nation, comme la Russie, où le chef de l'Etat est élu au suffrage universel direct.
L'usurpation du titre démocratique par les pays communistes, les "démocraties populaires" n'était qu'une répétition. La guerre idéologique pour la crédibilité mondiale commence aujourd'hui.
